LE PROF D’HISTOIRE
Ce mec est un véritable phénomène. Il est prof d’histoire géo et il semble être… passionné par son boulot. Il porte toujours des habits « Camo » puisque la guerre, c’est sa vie et il a un style diffèrent chaque jour pour sa barbe et ses cheveux ; C’est beau, la crise de la quarantaine !
Ses méthodes d’enseignement sont peu orthodoxes, mais très bienvenues dans un monde où le rire est essentiel. Il enseigne l’histoire comme s’il était là, à chaque bataille, à chaque révolution, et il a activement participé à chacune. Un autre aspect étrange de son cours d’histoire est son vocabulaire « riche » et … varié …, comprenant des mots tels que « parlitionner », « revisionner » et le célèbre « elleu », qui signifie évidemment « bonjour ».
À chaque fois qu’il essaie d’avoir une discussion sérieuse avec la classe sur sa discipline ou ses notes, cela finit toujours par se transformer en un discours sur son héroïsme et ses expériences dans notre monde, y compris comment il a acquis sa sagesse éternelle à travers ses voyages dans la guerre, la mort et la trahison ; un véritable héros de nos temps modernes.
En tant qu’enseignant, il est en fait très compétent. Cependant, quand il parle à d’autres enseignants, en particulier aux femmes, il semble toujours être un dragueur, ce qui est étrange, étant donné qu’en dehors de l’école, il est un motard cool avec une petite amie américaine passionnée de géographie et est comme le grand maître dans cette matière.
Il fléchit toujours ses muscles, s’assure qu’il a l’air aussi viril que possible et est généralement l’image ultime de la masculinité toxique. Un exemple de ceci est une histoire qu’il a raconté une fois à la classe à propos d’un moment où quelqu’un l’ui « manqué de respect » en marchant devant lui pendant sa 18e séance de gym de la journée.
Cependant, à la fin de la journée, cet homme (qui restera anonyme), est un assez bon professeur qui fait ce qu’il peut pour rendre la classe plus légère en faisant des blagues involontaires ou intentionnelles et en affichant une attitude enfantine, généralement à la limite de la folie ou même de la sociopathie.
LE PROF DE SPORT
Je vous présente le cliché universel des profs de sport : M.
Son uniforme quotidien consiste d’un sifflet rouge qui annonce à la fois l’agonie et le paradis.
Ce bonhomme est en proie de plusieurs techniques de séduction la première étant ses tenues Adidas moulantes qui amplifient ses « abdominaux ». Cette technique est très essentielle chez les profs de sport puisque c’est leur espoir unique à améliorer leur vie de célibataire pathétique. Un autre article élémentaire au prof de sport est la casquette infame qui reste adhérer sur sa coupe ratée. Pour conclure sur son aspect physique, on dirait que c’est un enfant qui essaie d’avoir l’air sportif mais qui échoue terriblement puisqu’on sait tous qu’il ne peut pas faire plus de dix pompes.
Passons à son caractère sadique maintenant. M. est employé pour surveiller les capacités sportives des élèves mais à la place il les admire souffrir. Normalement il ne porte pas de lunettes mais il en a besoin car il demande un rapport médical à un enfant en béquilles. Et bien sûr il ne faut pas oublier ses problèmes de bégaiement, il répète le même chiffre 20 fois en contant nos pompes.
De plus l’hypocrisie est omniprésente dans son caractère médiocre, il nous en parle de l’importance d’un régime alimentaire sain alors qu’il mage des pizzas et des gâteaux chaque jour.
LE PROF DE SCIENCES
Monsieur Gorski aurait l’air normal si une tondeuse à gazon ne lui était pas passée sur le corps, séparant ses poils du visage et ses cheveux en deux parties. Il a l’air fatigué de la vie, comme s’il ne savait pas exprimer des émotions. À un tel point qu’on dirait un robot. Son front est si lisse et si grand qu’il pourrait faire office de miroir. Tout l’inverse de ses lunettes, si sales qu’il ne peut littéralement rien voir. On aurait dit que lors de sa création, on aurait totalement négligé ses lèvres inexistantes, et passé des heures sur son nez, si grand que l’on dirait une pomme de terre. Une des choses les plus marquantes chez cet homme, c’est que l’on jurerait qu’il a un problème de personnalité. Dans la vie, il est psychotique et anti-social, par contre, en science, c’est soudainement l’homme le plus intelligent du monde.
LE PROF DE SCIENCES
Si vous croisez cet homme dans la rue, veuillez respecter les distances de sécurité, on ne sait jamais. Cet homme, pourtant, de loin, ne paie pas de mine. Mais à y regarder de plus près, on remarque sa moustache brûlée, et un éclat très visible de folie dans l’œil. En effet, ce personnage (on va l’appeler Monsieur X), est professeur de SPC, et occasionne chaque année des milliers d’euros de dégâts matériels (et humains). Avec les bons produits, cet homme serait plus dissuasif qu’un silo nucléaire. Que de salles de classes brulées, d’élèves terrorisés, de parents enragés ! Son apparence n’arrange pas les choses. Petit, les cheveux de chaque coté de sa tête, la moustache brûlée, des lunettes de couleur indéfinissable, couvertes de suie et de poudre. Sa blouse blanche n’est plus si blanche, mais plutôt grise et brûlée par endroits. Ses poches sont remplies de substances non-identifiées, et probablement non-répertoriées. Lorsqu’il marche dans la cour du collège, on voit un cercle de vide autour de lui de 3 mètres de rayon. Les précurseurs du geste barrière ! Lorsque l’on a cours avec lui, on allume des cierges, les athées deviennent religieux, on attend le messie, le sauveur, et on prie pour en ressortir vivant, car dans le laboratoire, c’est l’hécatombe ! Et une giclée d’acide chlorhydrique, et de l’amiante par ci, de l’arsenic par la ! Oh, du mercure par terre ! Monsieur X est comme un enfant au magasin de jouet, il s’extasie devant tout ces produits mortels, comme si c’était d’innocentes peluches. On aurait dit que le but du cours, c’est d’exploser le laboratoire. D’ailleurs, s’il n’y a pas eu au moins une explosion, Monsieur X est aussi déçu qu’un enfant qui n’a pas reçu le cadeau qu’il attendait à Noel. En tout cas, si vous aussi avez un Monsieur X dans votre lycée, ne vous inquiétez pas, on viendra vous voir à l’hôpital !
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